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Le Cheval Breton – Noblesse & Force d’un Pur-Sang

11 Nov 2025·15 min read
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Le cheval breton est solide, fiable et fier. Il est un symbole fort du patrimoine équin de la Bretagne. Depuis toujours, il montre sa force tranquille, sa grande endurance et son amour pour le travail.

Issu des chevaux des guerriers celtes, il est devenu célèbre dès le début du XXe siècle depuis Landivisiau. Aujourd’hui, il y a deux types principaux de chevaux bretons. Le Trait breton, qui est compact et fort. Et le Postier breton, qui est plus rapide et élégant.

Le cheval breton a des traits distincts : une tête pleine d’expression, un cou puissant, et un dos court mais musclé. Son physique est aussi marqué par des épaules inclinées et une croupe large. Depuis 2009, les couleurs admises sont l’alezan, l’aubère, le noir et le rouan, avec de petites marques blanches.

Malgré sa classification comme race menacée, le cheval breton bénéficie d’une bonne conservation. Il est chéri par un réseau d’éleveurs passionnés, en Bretagne et ailleurs. Employé à la ferme, en forêt, ou pour l’attelage, il reste un partenaire fidèle et cher au cœur breton.

cheval breton - introduction section

Points clés

  • Une race ancrée dans le patrimoine équin breton depuis l’époque celte.
  • Deux types complémentaires : Trait breton puissant et Postier breton plus léger.
  • Standards morphologiques précis et robes encadrées par le stud-book.
  • Exportation historique depuis Landivisiau et présence nationale forte.
  • Usages variés : agriculture, débardage, attelage sportif et tourisme.
  • Préservation active d’une race de traction menacée en France.

Origines et histoire du cheval breton dans le patrimoine équin breton

La Bretagne a une longue histoire avec les chevaux, remontant à bien avant notre ère. On a trouvé des preuves de leur présence entre -750 et -1000. La culture, le commerce, et les guerres ont aidé à développer cette histoire riche.

Les écrivains de l’Antiquité mentionnaient le rôle du cheval chez les Celtes. César a même parlé de leur tabou de manger du cheval. Les premiers chevaux bretons étaient robustes, capables de naviguer dans des terrains difficiles.

Des racines celtes à l’Armorique : introduction du cheval et premières preuves

L’Armorique commence à monter des chevaux entre -750 et -500. Ces animaux aidaient les guerriers et avaient une grande valeur symbolique. Les monnaies de l’époque montrent des chevaux, signe d’un élevage bien établi.

Les Romains ont aussi décrit ces chevaux. Ils parlaient de montures vives, parfaites pour les terrains ardus. Ces connaissances se sont transmises de génération en génération.

Du Moyen Âge aux haras : palefrois renommés, haras seigneuriaux et élevage semi-sauvage

Le Moyen Âge voit l’organisation de l’élevage autour des châteaux et abbayes. Par exemple, Redon avait son propre haras vers l’an mil. La famille de Rohan a même importé des étalons d’Égypte en 1213.

Les chevaux bretons grandissent en liberté, ce qui les rend forts. Leur réputation grandit, tout comme l’exportation. De grandes figures comme Du Guesclin ont contribué à leur légende.

Du bidet au trait : routes, diligences et mutation vers l’attelage au XVIIIe siècle

Après des siècles turbulents, les éleveurs cherchent à améliorer la race locale avec des chevaux étrangers. Les routes modernisées et les diligences changent les besoins.

Le cheval de travail prend deux formes : le robuste “cheval de Léon” et le plus léger “cheval du Conquet”. L’élevage devient plus contrôlé, et les exportations s’envolent.

Révolution, réquisitions et rétablissement des haras nationaux

La Révolution a d’abord nui à l’élevage avec ses réquisitions. Plus de 900 chevaux sont saisis en 1800. Mais l’industrie trouve son second souffle sous Napoléon.

Les haras nationaux revivent, alimentant l’artillerie et la cavalerie. Au début du XXe siècle, Landivisiau devient un centre d’exportation majeur. Malgré la motorisation, l’intérêt pour le cheval breton persiste, enrichissant le patrimoine régional.

Caractéristiques du cheval breton et standards de race

Du premier coup d’œil, ce cheval capte l’attention par sa force et sa tranquillité. Ses traits incluent une musculature imposante et une ossature robuste, le tout tempéré par une nature pacifique. Les critères de la race visent à assurer une certaine stature, une capacité au travail physique et des mouvements réguliers essentiels pour tirer des charges.

Docile mais énergique, il brille par sa sociabilité, sa résistance et une agilité surprenante considérant sa taille. Idéal pour l’agriculture, transporter du bois et pour le plaisir de conduire des attelages, tout en restant vif et réactif.

Taille, poids et types morphologiques : Trait breton et Postier breton

Les chevaux bretons ont généralement une taille de 1,58 m au garrot. Leur poids oscille entre 700 et 1000 kg, selon leur structure et leur rôle. On distingue principalement deux types : le Trait breton, solide et bas, et le Postier breton, plus élancé, bénéficiant d’influences Norfolk et de sang anglais.

Chaque type est adapté à des tâches spécifiques. Le Trait breton est taillé pour le travail physique intense, tandis que le Postier breton est plus rapide et polyvalent.

Tête expressive, encolure puissante, dos court et croupe imposante

  • Tête de volume moyen, expressive et carrée, oreilles basses bien plantées, œil vif.
  • Encolure puissante, longue et large; épaules longues, obliques, favorisant l’amplitude.
  • Dos court, très musclé; poitrine descendue; croupe longue et imposante.
  • Membres courts et forts, cuisses pleines, genoux larges, canons secs et courts.
  • Crinière fournie, souvent légèrement ondulée.

Le physique du cheval breton est conçu pour la stabilité, la force de poussée et l’endurance. Cela leur permet de travailler sans relâche sur des terrains divers.

Robes acceptées par le stud-book, crins lavés et marquages limités

Le stud-book accepte plusieurs couleurs : alezan, souvent avec crins lavés, aubère, noir et rouan. Les couleurs baie et rouanne sont plus rares. Les marques blanches sont acceptées avec modération depuis 2009, pour maintenir l’uniformité de la race.

Cet éventail de couleurs facilite l’identification lors des concours et contribue à l’uniformité des standards raciaux.

Critère Trait breton Postier breton
Taille moyenne 1,56–1,60 m 1,55–1,58 m
Poids indicatif 850–1 000 kg 700–850 kg
Allures Courtes, puissantes, régulières Étendues, vives, élastiques
Usage principal Traction lourde, agriculture, débardage Attelage de travail et de loisir, mobilité
Profil morphologique Compact, près de terre, masse musculaire dense Plus léger, ligne plus dégagée, bonne amplitude
Robes du stud-book Alezan (crins lavés fréquents), aubère, noir, rouan Idem; marquages limités depuis 2009

breton cheval

Le breton cheval est reconnu depuis le XIXe siècle par les Haras nationaux. C’est une des races les plus vieilles de France. Avec sa taille petite ou moyenne, il impressionne par sa force et endurance.

Il est utilisé pour tirer des charges sur les routes, dans les champs et les forêts. Sa forte encolure et ses pattes courtes sont idéales pour les terrains difficiles, comme mentionné dans la fiche de race breton.

Le stud-book breton, établi en 1909, reconnait les variantes Postier et trait breton. On trouve principalement des robes alezan crins lavés, mais il y a aussi de l’aubère, du rouan, et du noir. L’hermine brûlée sur l’encolure fait écho à la Bretagne, où cette race a vu le jour.

La population de ces chevaux a baissé après 1950, puis a remonté grâce aux loisirs et à l’attelage. Maintenant, ils sont surtout élevés en Bretagne et en Loire-Atlantique, mais également dans d’autres régions comme le Massif central.

breton cheval

Le breton cheval est très polyvalent. Il peut être utilisé en débardage, dans les vignes, ou en ville. Sa docilité et sa force et endurance sont appréciées par les municipalités et les artisans. Son entretien est facile, il est résistant et travaille longtemps, comme souligné dans la fiche de race breton.

Critère Données clés Intérêt pratique
Statut Race de trait menacée Conservation prioritaire et diversité génétique
Population (2017) ~12 000 individus Base suffisante pour relance des usages
Poulinières / Étalons 3 775 / 501 Ressources reproductrices structurées
Produits immatriculés 2 234 par an Suivi fiable via le stud-book breton
Répartition Bretagne, Loire-Atlantique, Massif central, Pyrénées Adapté aux reliefs et climats variés
Types Postier et cheval de trait breton Choix selon attelage, agriculture ou ville
Robes admises Alezan crins lavés, aubère, rouan, noir Conformité à la fiche de race breton
Atouts majeurs Docilité, force et endurance, rusticité Travaux exigeants et attelage de loisir

Le stud-book breton aide les éleveurs et les meneurs à choisir les meilleurs chevaux. Ces chevaux sont parfaits pour travailler dans les champs ou en ville. Ils ont un bon rythme et une grande stabilité mentale, représentant bien le caractère travailleur de la Bretagne.

Races de chevaux bretons et distinctions internes

Il existe deux grands types de chevaux bretons dans l’élevage moderne. Ils sont adaptés à des fonctions spécifiques mais restent rustiques, résistants et faciles à manipuler. Le stud-book, créé en 1909, aide à comprendre ces différences pour les éleveurs et utilisateurs.

Trait breton : compact, puissant, près de terre

Le Trait breton est reconnu pour sa robustesse. Compact et musclé, il a une forte poitrine et des jambes courtes et fortes. Il pèse entre 700 et 1 000 kg, idéal pour la traction.

Ce cheval est parfait pour l’agriculture, le débardage forestier et les attelages de travail. Il est apprécié pour son calme, sa puissance immédiate et son endurance fiable.

Postier breton : allures étendues, influence Norfolk et pur-sang anglais

Le Postier breton a une allure plus fine et élégante. Influencé par le Norfolk Trotter et le pur-sang anglais, il garde la robustesse bretonne.

Il est idéal pour l’attelage sportif et de loisir, excellant en tourisme attelé et comme trotteur de promenade. Il combine puissance et agilité.

Du Sommier au Roussin : héritages médiévaux et évolution des usages

Le Sommier, du Nord de la Bretagne, était destiné à porter de lourdes charges. Le Roussin, plus léger et agile, était privilégié pour la selle, avec une taille d’environ 1,40 m.

Leur évolution a été influencée par des apports extérieurs pendant les Croisades, diversifiant les fonctions. Au XIXe siècle, des croisements ont augmenté leur taille et le stud-book de 1909 a distingué les Traits bretons des Postiers bretons.

  • Sommier : bât, culture, forte charge, base du type lourd.
  • Roussin : selle, déplacement rapide, élégance utilitaire.
  • Trait breton : traction agricole et forestière, stabilité.
  • Postier breton : attelage sportif, tourisme, allures ouvertes.

Élevage de chevaux bretons en Bretagne et en France

L’élevage de chevaux bretons a pris forme en Basse-Bretagne. Il s’étend du Trégor au Léon et jusqu’au Finistère. Les routes et diligences, dès le XVIIIe siècle, ont rendu possible cette spécialisation dans le trait et l’attelage.

Les haras nationaux ont, depuis l’édit de Colbert en 1666, dirigé la sélection. Ils ont introduit des étalons d’Angleterre et d’Allemagne pour améliorer les races. Cependant, cette contrainte a causé des résistances locales. La Révolution supprima les haras, mais le Premier Empire les rétablit, comme à Langonnet en 1804.

Au XVIIIe siècle, les exportations de chevaux vers la péninsule Ibérique et la mer du Nord ont explosé. Au XXe siècle, Landivisiau est devenu un centre important pour l’embarquement des chevaux. Ce mouvement a renforcé la renommée de la race pour sa force, son endurance et sa docilité.

De nos jours, l’élevage de chevaux bretons s’étend dans toute la Bretagne et la Loire-Atlantique. On trouve des élevages aussi dans le Massif central, l’Ouest du Maine-et-Loire et les Pyrénées. Le stud-book breton s’assure que la race reste polyvalente et moderne : pour le travail, les loisirs, l’attelage et le tourisme. La préservation de la race est cruciale grâce aux petits élevages et la collaboration avec les haras nationaux.

En 2017, on comptait environ 1 820 éleveurs en France, dont plus de 40 % en Bretagne. Il y avait près de 3 775 poulinières et 501 étalons déclarés. Les éleveurs se concentrent sur des ventes locales, des concours d’agrément et des exportations de chevaux sélectives. La qualité d’élevage, la traçabilité et l’image de Landivisiau comme centre historique jouent un rôle clé.

Sur le terrain, la sélection se focalise sur la conformation, la locomotion et le tempérament des chevaux. Les éleveurs utilisent des saillies planifiées, des tests d’attelage, et une alimentation adaptée. Grâce aux haras nationaux et au stud-book breton, on assure la promotion de lignées adaptées aux besoins modernes. Cela fortifie l’identité bretonne des chevaux.

Usages contemporains et tourisme équestre en Bretagne

Le cheval de trait breton est de nouveau vital aujourd’hui. Il aide les professionnels et les communautés en Bretagne. Cela renforce le tourisme équestre, en mettant en valeur compétences et paysages.

tourisme équestre en Bretagne

Travaux agricoles, débardage forestier et traction légère

À la ferme, il fait le labour et transporte les récoltes efficacement. Dans les forêts, il débarde sans abîmer les sols. En ville, il tire des véhicules, montrant une utilité moderne.

Attelage sportif et de loisir, cheval de tourisme attelé

L’attelage breton est apprécié pour sa stabilité. Le Postier, vif et agile, est idéal pour la compétition et le loisir. Il est parfait pour explorer des sites historiques et participer à des événements locaux.

Sports équestres, pôles hippiques et haras nationaux (Lamballe, Hennebont)

Les événements équestres marquent l’année. Les centres de Lamballe et Hennebont partagent savoir, culture et nouveautés. Ils unissent clubs et éleveurs, promouvant le cheval de trait breton et un tourisme équestre responsable en Bretagne.

Bien-être, entretien et alimentation du cheval breton

Un cheval breton en forme est plus performant. Pour son bien-être, on se focalise sur trois aspects : soins minutieux, alimentation adaptée et soins santé réguliers. Chaque cheval a des besoins spécifiques selon sa taille, l’endroit où il vit et son travail.

Entretien quotidien : pansage, crinière fournie, sabots et caudectomie interdite

Brosser le cheval aide à activer sa circulation et repérer les problèmes de peau tôt. Ses crins, souvent bouclés, nécessitent un soin quotidien. Il est aussi conseillé de tresser pour des occasions spéciales. Les sabots, pas trop grands, demandent un nettoyage facile; l’application de graisse ou de cire selon la saison aide à éviter les fissures.

Depuis 1996, la France interdit de couper la queue des chevaux, grâce aux Haras nationaux. Cela améliore le confort du cheval, aussi bien au travail qu’au repos.

Rations et fourrages : besoins accrus selon le travail et le gabarit

Les chevaux de trait ont besoin de plus d’énergie que les chevaux de selle. Un exemple : un cheval de trait de 800 kg mange un tiers de plus qu’un cheval de 500 kg. Quand il fait un travail lourd, le fourrage seul ne suffit pas.

Il faut alors ajouter des concentrés, à donner en plusieurs petites portions. Avoir un budget pour la nourriture évite les pénuries et maintient le cheval en forme. L’accès libre à de l’eau propre et au sel est essentiel.

Robustesse et vigilance sanitaire : PSSM/EPSM, shivering, EBJ létale

Le cheval breton est costaud avec une bonne gestion. Pourtant, il peut souffrir de PSSM EPSM, un problème lié au sucre et à l’amidon. On réduit les aliments riches en amidon et sucre. On utilise plutôt du fourrage de qualité et des graisses pour l’énergie. Un entraînement progressif est aussi bénéfique.

Le shivering donne des tremblements aux pattes arrière. Les massages, étirements et sorties régulières aident. La maladie EBJ létale est rare mais grave. Le dépistage génétique et une sélection prudente réduisent le risque. Ces précautions renforcent le bien-être quotidien du cheval.

Patrimoine, associations de promotion du cheval breton et équipement d’excellence

Le cheval breton est un trésor vivant. Il compte sur les éleveurs attentifs, le soutien des associations de promotion du cheval breton et des équipements équestres de qualité. Ceci assure sa visibilité et la continuation de son héritage unique.

Conservation d’une race menacée et rôle des stud-books

Le cheval breton est parmi les races de trait en danger. Pour le sauver, il y a un plan clair avec le stud-book breton, créé en 1909. Ce livre guide la sélection des chevaux et préserve leur authenticité depuis 2009.

Les éleveurs, avec souvent peu de chevaux, bénéficient de l’aide du stud-book breton. Cela assure diversité et qualité pour la traction. Ce système protège leur origine et assure leur performance à l’international.

Associations et événements valorisant le patrimoine équin breton

Les associations de promotion du cheval breton organisent diverses activités. Elles font des concours et participent à des fêtes. Elles aident à connecter les éleveurs avec les amateurs et sensibilisent à la sauvegarde des races.

Les sites de Lamballe et Hennebont exposent le cheval breton. Ils encouragent l’élevage, boostent les ventes et montrent la richesse de ce patrimoine.

Équipement haut de gamme made in France : La Sellerie Française (sur-mesure, série limitée, fabrication 100% française)

L’équipement contribue à la performance et au confort du cheval breton. La Sellerie Française offre des produits de qualité, personnalisés ou en édition limitée, fabriqués en France. Ceci garantit excellence et durabilité.

Des harnais, colliers et brides spécialement conçus pour les chevaux bretons augmentent leur performance et sécurité. En utilisant La Sellerie Française, on allie style, efficacité et bien-être du cheval. Cela valorise le travail du cheval breton et son image.

Conclusion

Le cheval breton a une histoire riche, de ses débuts en Armorique aux haras nationaux. À travers le temps, il a évolué, de la traction à l’utilisation sportive. Toutefois, il a toujours gardé sa place grâce à sa double identité, Trait et Postier.

Ce qui rend le cheval breton spécial, c’est son physique et son mental. Il a un dos court, une encolure solide et une grosse croupe. Avec l’aide du stud-book, il conserve ses caractéristiques et couleurs. Aujourd’hui, il est utilisé en attelage, agroforesterie, médiation et pour le tourisme équestre en Bretagne.

Pour que l’élevage du cheval breton reste de haute qualité, il faut être rigoureux. L’alimentation, la prévention des maladies et un bon suivi vétérinaire sont clés. éleveurs, haras, collectivités et associations travaillent ensemble. La qualité de l’équipement, fournies par des entreprises comme La Sellerie Française, est aussi essentielle.

Le cheval breton est un symbole du patrimoine vivant. Il représente la force des régions de Bretagne et de France. Avec un réseau d’éleveurs dédiés, la race continue de prospérer. Elle navigue entre son histoire riche, la maîtrise de ses caractéristiques et le tourisme équestre, écrivant un futur utile et magnifique.

FAQ

Qu’est-ce que le cheval breton et pourquoi est-il emblématique du patrimoine équin breton ?

Le cheval breton vient de l’Ouest de la France. C’est une des races les plus vieilles. Il descend des chevaux celtes et est connu pour sa force, son endurance et son caractère doux. Ce cheval fait partie intégrante du patrimoine de la Bretagne. Il représente la noblesse et la puissance dans le travail et le tourisme équestre.

Quelles sont les grandes étapes de l’histoire du cheval breton, des Celtes aux haras nationaux ?

Le cheval breton a été mentionné en Armorique vers -750/-1000 et encore plus vers -500 avec les migrations. Durant le Moyen Âge, l’élevage et les haras seigneuriaux ont boosté sa réputation. Les XVIIe et XVIIIe siècles ont vu le changement de son utilisation due aux routes et aux diligences.

Après la Révolution, les haras nationaux ont été relancés par Napoléon Ier. Au XIXe siècle, la race a été officiellement reconnue. Le début du XXe siècle était son âge d’or, particulièrement pour les exportations à Landivisiau.

Quelles sont les caractéristiques du cheval breton selon le standard de race ?

Le cheval breton est de taille moyenne, pesant entre 700 à 1 000 kg. Il a une tête distincte, un cou robuste, des épaules inclinées, un dos musclé et des jambes courtes. C’est un cheval amical, énergique et très solide, parfait pour le travail de trait.

Quelles robes sont acceptées par le stud-book du cheval breton ?

Les couleurs acceptées sont l’alezan, l’aubère, le noir et le rouan. Les marques blanches sont OK mais limitées depuis 2009. Les robes baie et rouanne sont rares. Un signe spécial, le marquage à l’hermine, pouvait se voir sur le cou.

Quelle différence entre le Trait breton et le Postier breton ?

Le Trait breton est robuste et idéal pour les travaux de la ferme et la forêt. Le Postier breton, plus léger et rapide, est parfait pour l’attelage sportif et les loisirs.

Où trouve-t-on aujourd’hui l’élevage de chevaux bretons ?

Principalement en Bretagne et Loire-Atlantique, avec des groupes dans le Massif central, l’Ouest du Maine-et-Loire et les Pyrénées. En 2017, il y avait environ 12 000 chevaux, 3 775 juments, 501 étalons, et 1 820 éleveurs. Plus de 40% sont en Bretagne.

Quels sont les principaux usages contemporains du cheval breton ?

Il sert en agriculture, débardage, conservation des espaces naturels, transport urbain, loisirs et compétitions d’attelage. Le Postier excelle dans les compétitions, tandis que le Trait est utilisé pour des travaux plus lourds.

Comment entretenir un cheval breton au quotidien ?

Brossage régulier et soin des sabots sont nécessaires. La caudectomie est interdite depuis 1996. Exercice et sorties régulières gardent le cheval en forme.

Quelle alimentation convient à un cheval breton en travail ?

Un cheval de trait a besoin de plus de fourrages qu’un cheval léger. Pour un travail intensif, ajoutez des concentrés. Servez en petites quantités, avec assez d’eau et de sel. Ajustez selon la taille et le travail.

À quelles affections le cheval breton est-il prédisposé et comment prévenir ?

Il est sensible à certaines maladies comme la PSSM/EPSM et le shivering. La surveillance et le soin sont essentiels. Le dépistage génétique et un suivi vétérinaire aident à prévenir les problèmes.

La race bretonne est-elle menacée et qui agit pour sa sauvegarde ?

Oui, c’est une race en danger. Le stud-book de 1909 aide à protéger la race. Les associations, haras et éleveurs bretons organisent des évènements pour promouvoir cette race précieuse.

Où se renseigner pour découvrir le tourisme équestre en Bretagne avec des chevaux bretons ?

Visitez les offices de tourisme, pôles hippiques, et centres d’attelage. Explorez lors des évènements locaux. Ceci valorise le patrimoine et les traditions équestres bretonnes.

Quel équipement recommander pour l’attelage et la traction d’un cheval breton ?

Utilisez du matériel solide: colliers de traction, harnais, brides. La Sellerie Française offre des équipements de qualité, adaptés aux chevaux bretons et à l’attelage professionnel.

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